26 janvier 2024
26 janvier 2024
SUDBURY – Les députés néo-démocrates de l’opposition officielle exigent des réponses du gouvernement conservateur après qu’un rapport décisif a été rendu public, révélant une recommandation en faveur d’un financement provincial à une université francophone à l’Université de Sudbury – un rapport délibérément enterré.
TFO a rapporté aujourd'hui que la Commission d'évaluation de la qualité de l'éducation postsecondaire (PEQAB/CEQEP) avait déclaré aux conservateurs de Ford que l'Université francophone de Sudbury satisfaisait et même surpassait tous les critères pour recevoir du financement. Ils ont recommandé à la ministre Dunlop de financer une université francophone pour, par et avec les Franco-Ontariens du Nord de l’Ontario, un projet que la communauté défend depuis des décennies.
Au lieu de cela, les conservateurs ont affirmé que l’Université de Sudbury ne répondait pas aux critères, ont refusé le financement et ont refusé de publier le rapport de recommandation qu’ils ont demandé eux-mêmes et qu’il disent avoir mené à cette décision.
« Nous savons maintenant que les conservateurs ne se soucient pas de l'Université de Sudbury », a déclaré le député provincial Jamie West (Sudbury). « Ils n’ont cessé de changer leur version, mais les faits sont clairs : ils ont reçu des informations sur les avantages économiques et éducatifs qu’une université francophone apporterait à la région et ils les ont délibérément enterrées. Cela montre à quel point les conservateurs ont peu de respect pour le Nord et pour les Francophones.»
Le NPD de l'Ontario a déposé la même demande d'information sur l'Université de Sudbury – et s'est vu refuser l’accès.
« J’étais choquée lorsque les conservateurs ont refusé de financer l’Université de Sudbury parce qu’il s’agit clairement d’une institution nécessaire », a déclaré la députée provinciale France Gélinas (Nickel Belt). « Nous savons désormais que le gouvernement a délibérément passé des mois à enterrer des rapports qui contredisent directement ses affirmations. Ils savent à quel point cela serait bénéfique – et ils refusent de garantir le futur de l’Université. »
«C'est un manque de respect flagrant pour la communauté francophone», a déclaré le député provincial Guy Bourgouin (Mushkegowuk—Baie James), porte-parole du NPD en matière d'affaires francophones. « Le NPD se bat depuis des années pour une université de langue française à Sudbury, et nous n’arrêterons pas tant que les Franco-Ontariens n'auront pas l'institution qu'ils méritent.
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